Voilà comme promis maintenant chaque dimanche de 13h à 16h on peut écouter les nouveautés de la semaine. Dans cette émission, c’est deux ou trois albums complets en playliste que nous vous proposons d’écouter. Bien sur, ces morceaux sont ensuite programmés dans la grille habituelle de la radio suivant leur style ou origine.
Pour écouter rendez-vous: www.jsmradio.com
1er album cette semaine, "Ladies Singing at the Piano": une compilation de 16 chanteuses jazz vocalistes (ou ayant des influences jazz) accompagnées au piano. C'est artiste sont des starts modernes comme Diana Krall, Annette Peacock, Carla Bley, Tania Maria & Tori Amos - ou des divas classique du jazz comme : Dinah Washington, Sarah Vaughan, Nina Simone, Carmen McRae, Shirley Horn, Rose Murphy & Helen Humes.
Puis un classique du Latin Jazz avec Mongo Santamaría: "Warner Jazz: Les Incontournables". Autant le dire tout de suite, cette compilation du plus new-yorkais des percussionnistes cubains (ou le contraire) est effectivement incontournable. La sélection aborde différentes périodes de la relation Mongo-jazz, extraites de 9 albums : charanga, descarga, mambo, cubop fondateur (Manteca), progressive (Watermelon man)... La clarté des solos, la qualité du son de la frappe est un régal. Avec de superbes primes: plusieurs titres avec La Lupe ("Besito pa ti"...) et pour s'en tenir aux percussionnistes : Francisco Aguabella, Armando Peraza, Willie Bobo (qui aligne les solos aux timbalès), Julito Collazo, "Kako", et on en passe...Les thèmes vont déclencher de furieuses nostalgies ("Afro blue", "Mongorama", "Montuneando"...).
Enfin, Jean-Luc Ponty "Jazz Long Playing" qui si on lit un peu sa biographie fut premier prix de violon (classique) au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, son attirance pour le jazz est due aux musiques de Miles Davis et de John Coltrane.Il obtiendra en 1967 le prix Django-Reinhardt délivré par l'Académie du Jazz (dictionnaire du jazz...et 50 ans de prix Django-Reinhardt double CD (nocturne) . Il nie toute influence de Stéphane Grappelli, qu'il appréciait pourtant beaucoup. Il est un des très rares musiciens français à avoir connu une véritable réputation internationale, d'abord via ses collaborations avec Frank Zappa et John McLaughlin, puis à partir de 75, s'inventant une carrière très personnelle, faite de sa grande culture classique, de sa volonté de populariser ses champs d'expression enfin de son goût pour les expérimentations et les métissages stylistiques qui lui valurent ici - dans sa patrie d'origine - nombre de railleurs, même, ou surtout, parmi les ex et plus fervents admirateurs de ce "Coltrane du violon" qu'ils avaient initialement vu en lui.
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