Tous les jours de 6h à 9h, un petit déjeuner dans la bonne humeur avec du Be-Bop, Ragtime en compagnie de Scott Joplin, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et bien d’autres …
Alors pour mieux connaître ces styles ou pour se rappeler la formidable histoire de l’origine du Jazz quelques explications :
Le ragtime est généralement considéré comme l'un des principaux précurseurs du jazz. C’est un genre musical américain, extrêmement populaire entre les années 1897 et 1918.
À partir des années 1920, le jazz a rapidement supplanté le ragtime, même si celui-ci a pu continuer à se développer au travers de dérivés tels que le Novelty piano ou le Stride. Le ragtime a par la suite connu un regain d'intérêt dans les années 1950 et les années 1970 (notamment avec la musique du film L'Arnaque de George Roy Hill, empruntée à Scott Joplin). La composition de ragtime, sous une forme classique ou plus élaborée, continue encore de nos jours, et a donné lieu à de nouvelles formes telles que la Terra Verde.
Le ragtime est principalement associé au piano, mais est aussi joué avec d'autres instruments, tels que la guitare ou le banjo, et peut être interprété avec une formation de type fanfare.
On considère traditionnellement Scott Joplin, Joseph Lamb et James Scott comme les trois grands compositeurs de la période classique du ragtime. En réalité, de nombreux compositeurs ont répondu et nourri l'engouement suscité par le ragtime à cette époque.
Le bebop (ou be-bop ou, plus simplement, bop) est un style de musique qui est né et a prospéré dans les années 1940 et 1950. Les premiers enregistrements datent de 1945. Les thèmes de bebop ont d'abord été joués avant d'être écrits.
Ce courant révolutionnaire est né de l'association de musiciens afro-américains qui, après leurs obligations contractuelles dans de grands-orchestres, souhaitaient se libérer en s'affranchissant de la discipline des big bands. Ces quêtes de liberté donnèrent lieu à des formations plus réduites, laissant plus de liberté dans l'interprétation et plus d'opportunités d'improviser des solos. Les premières expériences bebop sont le fruit des sessions de Thelonious Monk, Charlie Parker et Dizzy Gillespie.
Le bebop se distingue des premières formes du jazz, le style dit "Mainstream", par un tempo souvent très rapide, des phrasés dynamiques et des grilles harmoniques très fournies (les accords changent toutes les mesures voire très souvent plusieurs fois par mesure - cf. Anthropology de Charlie Parker), et par le fait qu'il n'est n'est pas nécessairement lié à la danse. Une danse lui est cependant associée
Bibliographie
- Jean Jamin, Au-delà du Vieux Carré, Idées du jazz en France, L'Homme, n°158-159, p. 285 à 300, 2001.
- Denis-Constant Martin, De l’excursion à Harlem au débat sur les “Noirs”, Les terrains absents de la jazzologie française, L'Homme, n°158-159, p. 261-278, 2001.
- Hugues Panassié, La bataille du jazz, 1965.
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